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Quel mal-être pousse à la consultation ?

Quel point commun peuvent avoir des personnes différentes, de par leur âge, leur parcours, leur profession, confession, etc., à pousser la porte d'un cabinet de psychanalyste ?

Si une telle démarche peut avoir mille causes possibles, il n'y a pourtant à mes yeux qu'une seule raison : il s'agit là d'un arrêt de leur évolution !

Cet obstacle invisible qui limite leur liberté, qui entrave leur champ d'action, elles cherchent le moyen de s'en émanciper.

Le recours à un psychanalyste leur semble à ce moment la solution.

"Tout individu blessé est contraint à la métamorphose."

Que veut nous dire Boris Cyrulnik par cette phrase ?
Boris cyrulnik suggère que l'être blessé est un être de souffrance et que son humanité le contraint à transcender cette épreuve. Comment ?
Un cadre psychanalytique, entre autre, peut lui offrir une solution audacieuse pour découvrir l'origine de ses blessures, l'origine de ce chaos, de ce désordre.
L'insolence (une des filles de la liberté) dont fait preuve cet être nous rappelle que rien dans notre vie ne doit rester figé, fixé et que notre humanité nous impose de quitter des chemins qui ne nous conviennent pas, afin d'accéder à un mieux de nous-même, à notre potentiel et à mieux nous correspondre.
Souvent dans notre quotidien, nous sommes dans des schémas répétitifs imposés qui nous privent totalement de notre libre arbite. En fait, c'est comme si un autre que nous, ou même une entité, était aux commandes de notre vie. Ainsi nous ne sommes plus les auteurs mais seulement des "acteurs" : nous jouons des rôles qui ne sont pas en adéquation avec nos aspirations profondes ! "Je ne sais pas ce qu'il m'arrive !", "Ce que j'ai fait ne me ressemble pas!", constatons-nous alors ! Or ces réflexes existentiels ne sont pas motivés par une situation réelle, mais ils sont simplement la conséquence d'un conditionnement appris et répété à l'envi.
Nous sommes confrontés sans cesse autant à des exigences intérieures qu'à des obligations extérieures. Etre individué et vivre en société, de cette gageure peuvent naître des tiraillements, des questionnements : "Comment trouver ma place et de quelle manière l'occuper au sein d'une société ?"
La famille peut être aussi une source d'inquiétude, de mal-être. Les interactions avec les enfants, les frères et soeurs, les parents, sont parfois difficiles à traiter et peuvent être une source de conflit. Ces luttes internes, douloureuses, nous mènent à des ruminations mentales qui cherchent désespérément une issue, une solution, une porte de sortie. Souvent ces pensées obsédantes mettent un pied dans la porte. Nous tenons enfin le coupable et l'instigateur de ce mal-être, c'est l'AUTRE !
L'AUTRE, cela peut être le travail, le patron, la ou le collègue, la famille, le frère, la soeur, le conjoint ou la conjointe...
Ou alors, dans notre "fuite", nous pensons ne pas être à la hauteur ou, pire, nous nous pensons responsable de la mésentente à l'origine de ces différends et nous CULPABILISONS. Dans tous les cas, c'est une douleur psychique, une incompréhension.

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"Deviens qui tu es, fais ce que toi seul peux faire."

Cette phrase de Nietzsche prend alors tout son sens. Cette double injonction, devenir par soi, évoque le postulat émancipatoire d'une psychanalyse.
En effet, l'audace d'un parcours analytique nous offre l'opportunité de mettre en doute nos représentations et permet de nous re-trouver grâce à la compréhension de nos fictions. Notre conscience ainsi éclairée nous fait percevoir la relativité de notre perception du monde. C'est enfin co-naître. Cependant, se connaître ne signifie pas forcément "échapper à" !
Mais ce nouveau regard sur soi, ce nouveau regard vers l'autre, cette découverte du fonctionnement de nos ressorts les plus cachés, les plus intimes nous restitue pleinement la responsabilité de nos actes. Nous devenons de fait les auteurs de nos vies.
Par le travail sur le divan, la psychanalyse convoque le refoulé, les souvenirs douloureux oubliés, enfouis... Par ce processus, la conscience s'empare de ce matériel psychique et, de cette compréhension profonde, naît un mouvement déchargeant ainsi l'individu de ces bagages émotionnels. Ces carcans archaïques, ces chaînes n'ont plus lieu d'être. L'individu a enfin accès à son épanouissement authentique.
Pour ma part et par l'expérience, je sais que, dans tous les cas, le chemin vers l'autonomie est un parcours d'humilité et de persévérance !

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Preuve manifeste de l'inconscient

Petit essai

Cela pourrait être le titre d'une fable :


LES CHAUSSURES, LE CHEMIN, LA DEMARCHE...

Je trébuche lors d'une promenade. J'examine en détail les raisons de ma chute. S'agit-il de mes chaussures ? S'agit-il du chemin ? Ou s'agit-il de ma façon de marcher? Un défaut repéré est une fenêtre sur nos motivations inconscientes.

Dans la psychanalyse, trébucher lors d'une promenade peut être interprétté comme une manifestation symbolique d'un conflit ou d'une perturbation psychique. L'examen détaillé de la cause de la chute révèle des éléments clés qui peuvent être explorés à travers le prisme de la psychanalyse freudienne.

Les chaussures, dans cette expérience, représentent des aspects de notre moi, notre personnalité ou notre identité. Si la chute est attribuée aux chaussures, cela pourrait suggérer que des conflits internes liés à notre identité ou à notre perception de soi contribuent à notre trébuchement. La psychanalyse souligne l'importance de l'inconscient et de ses influences sur nos comportements.

Le chemin, en psychanalyse, peut être interprété comme le parcours de la vie. Des obstacles sur le chemin peuvent symboliser des défis et des traumatismes non résolus. Trébucher sur le chemin peut refléter des conflits intérieurs non réglés qui ressurgissent et entravent notre progression. Nous pouvons imaginer que  Freud aurait exploré les expériences infantiles et les traumatismes refoulés pour comprendre ces obstacles. 

La façon de marcher est une métaphore de notre comportement conscient. Si la chute est attribuée à la démarche, cela pourrait indiquer des aspects de notre conduite quotidienne qui contribuent à nos difficultés. La psychanalyse examine comment les mécanismes de défense inconscients peuvent influencer notre comportement, et trébucher pourrait révéler des aspects de notre psyché que nous tentons de refouler.

Identifier un défaut dans notre façon de marcher devient ainsi une fenêtre sur nos motivations inconscientes. En psychanalyse, les erreurs apparentes peuvent être des manifestations de conflits non résolus ou de désirs refoulés. La chute peut être perçue comme un acte manqué, où l'inconscient s'exprime à travers le corps pour attirer l'attention sur des aspects de soi négligés ou refoulés. 

En résumé, l'analyse psychanalytique de cette expérience de trébuchement lors d'une promenade suggère que les chaussures, le chemin et la façon de marcher sont des éléments symboliques qui révèlent des aspects profonds de notre psyché. En explorant ces éléments, on peut accéder à des motivations inconscientes, des conflits refoulés et des mécanismes de défense qui influent sur notre comportement conscient.

Cette simple réflexion ne peut être et ne doit être que le point de départ de notre quête...

Pendant que vous cheminerez, je vous servirai de bourdon.

             Evidemment,

je n'ai pas l'intention de réduire les multiples souffrances psychiques à ces quelques maux ni la psychanalyse à ces quelques mots !

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